Zéro violences envers les femmes et les filles

Les violences envers les femmes et les filles, appelées aussi violences sexistes, sont majoritairement des violences basées sur le genre. Ces violences peuvent prendre plusieurs formes. Elles peuvent être physiques, verbales, économiques, sexuelles, obstétriques… Elles sont le résultat de l’inégalité entre les sexes et de l’abus de pouvoir. Les femmes et les filles ne sont pas les seules à subir des violences basées sur le genre. Cependant, elles sont (trop) nombreuses à en être victimes.

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Différentes formes de violences*

Les violences domestiques (violences conjugales, entre partenaires intimes) sont en grande partie perpétrées contre les femmes, puisque 78 % des victimes de violence conjugale sont des femmes. Cette violence peut être d’ordre physique, sexuel, affectif, économique, psychologique. Globalement, c’est l’une des formes de violence les plus fréquentes subies par les femmes.

L’avènement d’Internet et son usage massif ont fait apparaître une nouvelle forme de violence : les violences en ligne. 42 % de la haine vécue en ligne est basée sur le sexisme et la misogynie. Les répercussions de ces pratiques sont nombreuses : mise à l’écart des femmes et des filles dans des espaces d’expression et de débat, diminution de la confiance en soi, développement de problèmes liés à la santé mentale, répercussions physiques et relationnelles.

Les violences économiques sont avant tout des actes de domination et de contrôle. Elles peuvent prendre plusieurs formes comme la surveillance des ressources financières et l’interdiction d’accès au budget et aux comptes bancaires. Elle se traduit aussi par l’imposition d’une dépendance à l’autre en matière financière. Les femmes sont plus souvent victimes de violences économiques puisque leur revenu est souvent inférieur à celui de leur conjoint. Il peut alors en découler une situation de contrôle financier, une opacité dans les revenus, et même une dépendance totale.

Les féminicides sont des meurtres perpétrés envers des femmes. Ces tragédies sont la forme ultime et la manifestation la plus brutale des violences exercées contre les femmes et les filles. Une femme ou une fille est tuée tous les deux jours en raison de son genre au Canada.

*Cette liste de violence est non exhaustive. Si vous souhaitez en savoir plus sur les thématiques de l’exclusion, de la violence et des inégalités : nous informons et sensibilisons à ces questions sur notre compte Instagram.

Les solutions apportées par le Y des femmes de Montréal

Pour aider les femmes victimes de violences, nous avons mis en place des groupes de soutien et de parole, gratuits, qui se déroulent toute l’année. Ces groupes sont des moments d’échanges dans un environnement sécuritaire, bienveillant et accueillant, où les participantes partagent leur histoire.

Nos services jeunesse, dédiés aux jeunes et à leurs enseignant·es abordent la thématique des violences pour sensibiliser aux relations saines et prévenir les comportements abusifs.

Nous proposons aussi des services d’information juridique, pour conseiller les femmes démunies face aux questions de loi. Des consultations confidentielles et individuelles de 30 minutes avec des avocat·es et des notaires bénévoles expérimenté·es éclairent les femmes sur des questions de droit familial, droit criminel, droit civil, entre autres.

Les conseillères en emploi et en orientation de nos services d’employabilité aident les femmes à (re)trouver une autonomie financière et ainsi à sortir des cycles de la violence économique.

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En donnant, vous permettez au Y des femmes de Montréal d’accompagner les femmes victimes de violences grâce à nos programmes et services d’accompagnement et de sensibilisation.

Articles

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Nadia est parvenue à quitter son conjoint après plusieurs années de violence conjugale.

Pendant cette période noire, elle a interrompu sa carrière et perdu son autonomie financière. Elle a dû repartir de zéro : trouver un endroit sécuritaire où vivre, rebâtir sa confiance en elle, reconstruire des liens sociaux et professionnels, comprendre ses droits pour pouvoir affronter son ex-compagnon en Cour

Grâce au toit sécuritaire et aux divers services dont elle a bénéficié au Y des femmes de Montréal, Nadia ose aujourd’hui croire qu’un futur sans violence, sans discrimination, sans inégalité est possible pour elle.