Zéro cyberharcèlement

Au Québec, 42 % de la haine en ligne est basée sur le sexisme et la misogynie. Comme ailleurs dans le monde, les violences systémiques en ligne affectent en grande partie les femmes et des filles. Les femmes appartenant à des minorités de genre, telles que les femmes transgenres, ou provenant de communautés ethniques ou religieuses minoritaires, sont particulièrement vulnérables à la cyberviolence. Tout comme les femmes très médiatisées, engagées en politique, en luttes sociales ou féministes, qui sont également exposées à cette violence en ligne. 

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Les multiples visages de la cyberintimidation

Cette violence en ligne est intrinsèquement liée à la structure de pouvoir de la société. Contrairement aux hommes, les femmes sont spécifiquement attaquées sur des aspects intimes de leur vie, tels que leur sexualité, leur apparence physique et d’autres aspects personnels. Cette tendance révèle un sexisme profondément enraciné, cherchant à dévaloriser les femmes en les réduisant à des stéréotypes limités.

Il est crucial de reconnaître cette réalité et de mettre en place des mesures pour combattre ces formes de violence en ligne, tout en travaillant à déconstruire les structures de pouvoir qui permettent leur perpétuation.

Les violences en ligne peuvent prendre de multiples formes, allant de la diffamation et de la dérision de l’apparence physique à la diffusion de photos intimes, en passant par la sextorsion et les menaces de viol et de mort. Les conséquences de ces violences peuvent être graves, allant du retrait des femmes et des personnes de la minorité de genre des espaces et plateformes d’expression et de débat. À la diminution de la confiance en soi, au développement de problèmes de santé mentale et même au suicide. Les répercussions physiques et relationnelles peuvent également être importantes, en particulier pour les jeunes victimes de cyberintimidation. 

Des violences qui affectent la vie des jeunes

Plus de la moitié des jeunes québécois·es âgé·es de 10 à 18 ans ont déjà été victimes de cyberintimidation, selon une enquête menée par l’Office de la protection du consommateur du Québec en 2018. Ces enfants rapportent avoir été insulté.es, exclu.es, victimes de rumeurs ou d’intimidation raciste. Il est également préoccupant que 24 % des jeunes Canadien·nes déclarent avoir déjà supprimé un compte sur les réseaux sociaux pour échapper à la cyberviolence, ce qui montre l’impact que peut avoir cette violence en ligne sur la vie quotidienne des jeunes. 

Ces données soulignent l’importance de continuer à sensibiliser et à éduquer sur les conséquences de la violence en ligne. Il est crucial de travailler ensemble en tant que communauté pour assurer un environnement en ligne sûr et inclusif pour toutes et tous. 

Les solutions apportées par le Y des femmes de Montréal

Au Y des femmes de Montréal, nous proposons plusieurs initiatives pour lutter contre les violences en ligne : 

  • Sensibilisation et éducation : Nous offrons des occasions aux jeunes de discuter de thèmes tels que la cyberviolence pour sensibiliser et éduquer sur l’importance des relations saines, de l’égalité, de l’inclusion et de la non-violence. 
  • Espaces de soutien :  Nous offrons des espaces aux femmes victimes de violences pour qu’elles puissent parler, échanger et partager leur expérience en toute sécurité. 
  • Prévention : Nous utilisons notre compte Instagram pour dialoguer avec nos abonné·.es sur les enjeux d’égalité, d’inclusion et de non-violence, en mettant l’accent sur la prévention. 

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En donnant, vous permettez au Y des femmes de Montréal d’intervenir dans des écoles, auprès des jeunes et de leurs intervenant·es, pour les sensibiliser à l’égalité des genres et d’offrir de l’accompagnement aux femmes, filles et personnes de genre divers pour sortir des cycles de violence.

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Nadia est parvenue à quitter son conjoint après plusieurs années de violence conjugale.

Pendant cette période noire, elle a interrompu sa carrière et perdu son autonomie financière. Elle a dû repartir de zéro : trouver un endroit sécuritaire où vivre, rebâtir sa confiance en elle, reconstruire des liens sociaux et professionnels, comprendre ses droits pour pouvoir affronter son ex-compagnon en Cour

Grâce au toit sécuritaire et aux divers services dont elle a bénéficié au Y des femmes de Montréal, Nadia ose aujourd’hui croire qu’un futur sans violence, sans discrimination, sans inégalité est possible pour elle.